Dans l’antre des temps, avant l’aurore des dieux,
Où le monde n’était qu’un vaste canevas muet,
Émergea Prométhée, d’esprit audacieux,
Tenant en sa main le destin de ce ballet.
Il parcourut la terre, jeune et vierge encore,
Sous un ciel sans étoiles, ni lune, ni soleil,
Et vit l’homme figé dans son humble décor,
Privé de la flamme, ce précieux éveil.
Prométhée, touché par l’écho de leurs peines,
Conçut dans son cœur un dessein sans pareil.
« Il leur faut le feu », dit-il, « source de lueurs sereines,
Pour éclairer leur chemin et réchauffer leur sommeil. »
Il déroba alors aux divins ateliers
Une étincelle vive, d’un éclat sans mesure,
Et la porta aux hommes, éblouis, émerveillés,
Leur offrant ainsi la lumière, la chaleur pure.
Avec ce don sacré, l’humanité s’éveilla,
Forgeant l’outil, le bâti, et la douce mélodie.
Les ténèbres reculèrent, et la vie s’embrasa,
Dans les yeux de chacun, brilla l’espoir infini.
Mais le ciel, furieux de cet affront osé,
Condamna Prométhée pour son acte rebelle.
Enchainé à un roc, son cœur fut dévoré,
Prix de la lumière offerte à la ronde mortelle.
Pourtant, malgré la douleur, et l’infini tourment,
Un sourire ourla ses lèvres de sage,
Car son acte insurgé, d’une valeur inestimable,
Avait allumé dans l’âme humaine, un feu indomptable.
Les âges ont filé, et le mythe perdure,
Rappelant à chacun la puissance du don.
Prométhée, en son geste, nous legua l’aventure
De poursuivre le feu, au-delà de l’horizon.
Ainsi s’écrit dans le cœur des hommes et des femmes,
L’épopée des arts, des sciences, de l’amour.
Le feu sacré, dans nos veines en flammes,
Guide nos quêtes, alimente nos jours.
Dans chaque création, chaque idée qui s’embrase,
Résonne l’écho de cette étincelle première.
Prométhée, en son sacrifice, éternellement phrasé,
Nous enseigne à chercher la lumière, à dépasser les frontières.
Le feu sacré est plus qu’une simple flamme,
C’est l’ardeur de vivre, la passion, la volonté.
Dans nos rires, nos larmes, il trace sa trame,
Tissant l’unité dans notre diversité.
Nous sommes les gardiens de cette flamme éternelle,
Porteurs de lueur dans l’obscurité des nuits.
À travers nous, l’histoire de Prométhée s’appelle
À briller de mille feux, en un éclat infini.
Ainsi, quand la nuit enveloppe de son voile,
Souvenons-nous du feu, de son origine divine.
La légende de Prométhée et son étoile,
Luit en nous, guide et chemin, le destin qui nous dessine.
Ouvrons nos cœurs à cet héritage immortel,
Forgerons de demain, bâtisseurs de rêve,
Dans l’union de nos forces, par l’éclat du ciel,
Que chaque étincelle se lève, et sans trêve s’élève.
A travers le prisme de nos âmes en lignée,
La légende se perpétue, vibrante, renouvelée.
Prométhée et le feu sacré, en nous ensemencée,
Inspire l’humanité, dans sa quête étoilée.
Que cette essence nous pousse à créer, à explorer,
À aimer sans limites, dans la pureté de l’instant.
Car dans le feu sacré, il y a la vérité, le secret
De ce lien indéfectible, entreprenant et flamboyant.
Dans ce voyage, la lumière de Prométhée
Est un phare dans l’obscur, un appel à surmonter
Les ténèbres de l’ignorance, vers la liberté.
La flamme, en nous, défie les siècles, animée.
Que ce poème soit le reflet de ce feu ancestral,
Un hommage à la lutte, à la beauté, à la vie.
La légende de Prométhée, éternelle, monumentale,
Rappelle à chacun : dans nos cœurs, le feu sacré luit.
En conclusion, dans le sillage lumineux de Prométhée,
Se trouve la quête incessante de l’humanité :
Pousser vers l’avant, illuminer nos idées,
Et dans le feu partagé, trouver notre unité.
C’est dans la langue de nos âmes que se raconte
Cette histoire intemporelle, ce besoin de lumière.
Ainsi, tournons nos regards vers l’horizon, au-delà du mont,
Embrassons le feu sacré, pour une ère nouvelle, entière.
