Dans le firmament indigo, astres immortels s’entremêlent,
Sous le voile d’une nuit que perfore aurore frêle,
La Complainte de la Lune et le Soleil enlacés,
Chante l’union éphémère de deux esprits embrasés.
—
Au commencement des temps, dans l’océan céleste,
Une valse silencieuse orchestrée sans geste,
Lune, aux reflets d’argent, berceuse des marées,
Rencontre le fier Soleil, gardien des journées.
De cet amour lointain, naquit l’aube première,
Un baiser éclipsant la frontière lumière,
Ils se cherchent, s’effleurent, et en désir céleste,
Tissent la trame sublime d’un ciel qui reste.
Chaque levée du jour, pièce de l’éternel,
Leur amour est légende qu’éveille le réel,
Instants fugaces où l’horizon s’embrase,
Dans l’éclat d’une étreinte, le temps se déphase.
*Couleurs qui se marient dans une danse ardente,*
*Flamme et glace en tango, mélodie omniprésente,*
L’éclat du Soleil baigne la Lune d’or,
Éphéméride d’un cycle où l’amour est aurore.
Dans l’azur grandissant, tempête des passions,
Leur liaison secrète forge les saisons,
Soleil, ardent poète, égrène ses vers d’or,
Et la Lune en silence adoucit les travers d’encore.
*Cri du jour qui s’éploie en conquête des ciels,*
*Susurre la nuit, aucune crainte n’est mortelle,*
Ode à deux amants qui jamais ne s’altèrent,
Chaque crépuscule un adieu, et chaque aurore un être.
Réflexion miroitante d’un amour insondable,
Liqueur des éclats célestes, profonde et stable,
Ils enseignent l’harmonie sans jamais un épilogue,
Dans le tourbillon du temps, seul l’infini les déloge.
—
Le poète de minuit s’applique à sa plume,
Chantant la Complainte de l’astre qui allume
Dans le cœur des hommes rêves et espérances,
Parfum d’une romance aux reflets de l’absence.
Richesse de l’image, tissée de clair de lune,
Vers l’aurore se pâme sous la chaleur commune,
Le Soleil et la Lune dans leur éternelle danse,
Renversent l’ordre des cieux et le destin lance.
Instants de grâce où le monde suspend son élan,
Ils se rencontrent, diffusant le temps d’un instant,
Soleil, prince de feu, sur la Lune porte son emprise,
Unis dans l’éclat du jour où toute chose frémit et brise.
Écoute cette complainte, hymne aux éphémères,
Royautés qui jamais ne tomberont en poussières,
Laissons-nous porter par le rythme des constellations,
Dans l’immensité d’un amour sans positions.
—
Imaginez le fil délicat de cette existence,
La Complainte de la Lune et le Soleil en délivrance,
Gravée dans l’esprit des âmes qui contemplent,
La danse enlacée où tout l’univers tremble et rompt.
Muses du firmament, éveillez nos pensées fines,
Guidez nos plumes pour que coulent les rimes divines,
Que la sagesse de vos cours éclaire notre route,
Où le savoir des étoiles dans les cœurs prend goûte.
Là où le monde moderne trépide sous nos pas,
L’éclat d’une poésie qui jamais ne se las,
Révèle à qui veut voir, le palais de la connaissance,
Dans la ronde infinie des étoiles en cadence.
Le Lecteur, transporté sur des ailes de lumière,
Comprend que l’existence transcende la matière,
Qu’y a-t-il de plus pur qu’une étoile qui danse?
Sous l’œil d’un humain ému, toute vie prend sens.
—
Ainsi finit la Complainte, tissu de nos soupirs,
Le Soleil et la Lune se font et se défont en chœur.
Quand vous levez les yeux vers l’abîme des nocturnes,
Rappelez-vous leur amour, constellation éternelle.
Trouvez dans chaque vers, l’ivresse des astres mêlés,
La vie est cette valse, où jamais ne se meurent les altérés,
Dans le silence du cosmos, leur message résonne :
Soyons les poètes de nos vies, que jamais l’on ne donne.
En clôture de cette scène, souffle une brise de réflexion,
Les nuances du langage peignent l’humain et son inflexion,
De la cime des pensées jusqu’au cœur des émois,
La Complainte de la Lune et le Soleil enlacés, guidera tes pas.
