Sous le ciel étoilé, un crocodile contemplatif dialogue avec les étoiles, une ode poétique à l’émerveillement et la curiosité.
Dans le silence nocturne où la lune s’épanouit,
Là où la rivière dessine des méandres sans fin,
Une sérénade céleste s’élève en douce nuit,
Le murmure des étoiles et du crocodile s’entremêlent en un destin.
Murmure des Étoiles et du Crocodile
Sous l’arche céleste où dansent les constellations,
Veille un crocodile, sage et vieux comme le temps.
Son regard scrutateur, depuis les profondes eaux,
Cherche à percer le voile des célestes anneaux.
« Ô étoiles lointaines, sentinelles de la nuit,
Quels secrets renfermez-vous en vos cœurs étincelants?
Je suis le gardien de ces rives silencieuses,
Assoiffé de savoirs qui restent mystérieuses. »
La brise caresse l’eau, et la surface miroite,
Portant jusqu’aux cieux la voix du reptile roi.
Les astres répondent en un chuchotis d’espace,
Leur scintillement raconte les récits d’audace.
« Nous sommes des enfants de l’éternité,
Témoins silencieux de l’infini voyageant,
Autour de nous, des mondes naissent et sombrent,
Dans l’abîme de temps où les époques s’effondrent. »
Le crocodile écoute, ému par tant de splendeur,
La voûte étoilée, un livre ouvert pour son cœur.
Chaque point brillant lui parle de l’univers,
Des histoires tissées de lumière à travers l’éther.
« Mais dites-moi, belles torches qui éclairez la nuit,
Peut-on trouver une fin à l’étendue infinie?
Dans vos contrées lointaines, existe-t-il des frères
Qui, comme moi, contemplent le crocodile et les étoiles si claires? »
L’infini, tout en restant dans son mystère voilé,
Répond au curieux d’un souffle à peine éventé:
« Chaque étoile que tu vois est un soleil, un foyer,
Qui pourrait abriter des vies, des mondes entiers. »
Le crocodile, rêveur, plonge dans ses pensées,
S’imagine compagnons d’autres réalité.
Le firmament continue sa chanson enjôleuse,
Embrassant le passeur d’histoires fabuleuses.
La lune, à son zénith, veille sur la scène,
Un lien silencieux unit la créature terrienne
Avec l’immensité de l’univers sans borne,
Une communion secrète qui le transforme.
Étoiles et crocodile, une fable d’interrogation,
Sur l’existence, sur la vie, sur la propre création.
Réfléchissant au grand tout, à sa place minuscule,
Il trouve la paix en son esprit, une réponse non nulle.
Voilà que point l’aurore, la ribambelle céleste s’alanguit,
Et notre philosophe des bords de l’eau se glisse dans son lit.
Riche de songes des cieux, il ronronne sous le chant du jour,
Dans son cœur demeure l’écho de cet étrange amour.
Sache, curieux lecteur, plongé dans cette introspection,
Que le murmure des étoiles et du crocodile est une leçon:
Dans l’immense ballet de l’univers, chaque existence est étoile,
Liée par l’éclat d’un même désir, la recherche d’une toile.
Et lorsque l’horizon s’embrase de la couleur du crépuscule,
Garde en ton âme le rêve du crocodile et les étoiles,
C’est dans la contemplation de l’infini que l’on découvre,
Que malgré l’écart, tous les cœurs du monde se retrouvent.
« Je suis crocodile de la terre, mais parmi les astres je voyage,
Dans mon esprit je franchis la voie lactée, sans équipage.
Ô toi qui lève les yeux vers le ciel, qu’y cherches-tu avec espoir?
Peut-être un écho de toi-même, dans l’immensité du soir. »
Le murmure des étoiles et du crocodile, conte aux milles splendeurs,
Nous enseigne que, sous la voûte du monde, nous sommes tous chercheurs.
Et même si nos réponses se perdent souvent dans les profondeurs,
Le simple fait de questionner est la clé qui ouvre les cœurs.
Et maintenant que notre récit touche à sa fin,
Que reste-t-il sinon l’immensité du chemin.
Dans l’univers, la mer de nuit, vaste et sans limites,
Nous révèle que dans l’infini, le possible habite.
Le murmure des étoiles et du crocodile, douce symphonie,
Respire dans l’obscurité, là où l’ombre défie.
Prenez-en de la leçon, avant que ne se lève l’aube,
Nous sommes tous des étoiles, déguisées sous des robes.
Dans le silence, l’obscur et le lumineux se marient,
Éléments du grand tout, ensemble ils nous sourient.
Ainsi va le murmure des étoiles et du crocodile,
Une ballade tissée entre la Terre et l’infini stèle.
Sur le crocodile et les étoiles, sur l’univers si vaste,
Chaque question dépose une rosée sur le vaste sublimate.
Et dans le dialogue éternel entre la terre et le ciel,
Nous retrouvons notre place, dans ce monde éternel.
Ce poème nous rappelle que l’immensité de l’univers est une source d’émerveillement infini, nous invitant à toujours garder notre curiosité éveillée.
