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À M. de Formont

Le poème ‘À M. de Formont’ de Voltaire est une œuvre qui mêle habilement poésie et philosophie. Écrite au XVIIIᵉ siècle, à une époque où la pensée critique jette les bases de la modernité, cette pièce interroge les visions obscures de la métaphysique tout en mettant en avant la clarté de la raison. Dans ses vers, Voltaire remet en question les idées de Descartes et de Malebranche, annonçant un besoin urgent de rationalité face aux dogmes établis.
(En lui renvoyant les œuvres de Descartes et de Mallebranche) Rimeur charmant, plein de raison, Philosophe entouré des Grâces, Epicure, avec Apollon, S’empresse à marcher sur vos traces. Je renonce au fatras obscur Du grand rêveur de l’oratoire, Qui croît parler de l’esprit pur Ou qui veut nous le faire accroire. Nous disant qu’on peut à coup sûr Entretenir Dieu dans sa gloire. Ma raison n’a pas plus de foi Pour René le visionnaire ; Songeur de la nouvelle loi, Il éblouit plus qu’il n’éclaire ; Dans une épaisse obscurité Il fait briller des étincelles ; Il a gravement débité Un tas brillant d’erreurs nouvelles Pour mettre à la place de celles De la bavarde antiquité. Dans sa cervelle trop féconde Il prend d’un air fort important Des dés pour arranger le monde ; Bridoye en aurait fait autant. Adieu ! je vais chez ma Sylvie : Un esprit fait comme le mien Goûte bien mieux son entretien Qu’un roman de philosophie. De ses attraits toujours frappé, Je ne la crois pas trop fidèle ; Mais puisqu’il faut être trompé, Je ne veux l’être que par elle. Extrait de: Recueil : Épîtres, stances et odes
À travers ce poème, Voltaire nous incite à embrasser la raison et à remettre en question les croyances traditionnelles. N’hésitez pas à partager vos impressions sur cette oeuvre ou à explorer d’autres écrits de Voltaire, qui continue d’inspirer encore aujourd’hui.
Auteur:Voltaire

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