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A celle que L’On Dit Froide

Le poème ‘A celle que L’On Dit Froide’ de Paul Verlaine, écrit au 19ᵉ siècle, est une œuvre emblématique explorant les nuances de l’amour et de la sensualité. Verlaine, figure majeure du symbolisme, utilise son style unique pour capturer l’essence des désirs humains, mêlant douceur et introspection. Ce poème reste significatif par sa capacité à évoquer des émotions profondes tout en dépeignant la beauté complexe des relations amoureuses.
Tu n’es pas la plus amoureuse De celles qui m’ont pris ma chair ; Tu n’es pas la plus savoureuse De mes femmes de l’autre hiver. Mais je t’adore tout de même ! D’ailleurs ton corps doux et bénin A tout, dans son calme suprême, De si grassement féminin. De si voluptueux sans phrase. Depuis les pieds longtemps baisés Jusqu’à ces yeux clairs purs d’extase. Mais que bien et mieux apaisés ! Depuis les jambes et les cuisses Jeunettes sous la jeune peau, A travers ton odeur d’éclisses Et d’écrevisses fraîches, beau. Mignon, discret, doux petit Chose A peine ombré d’un or fluet, T’ouvrant en une apothéose A mon désir rauque et muet. Jusqu’aux jolis tétins d’infante. De miss à peine en puberté. Jusqu’à ta gorge triomphante Dans sa gracile vénusté. Jusqu’à ces épaules luisantes. Jusqu’à la bouche, jusqu’au front Naïfs aux mines innocentes Qu’au fond les faits démentiront. Jusqu’aux cheveux courts bouclés comme Les cheveux d’un joli garçon, Mais dont le flot nous charme, en somme, Parmi leur apprêt sans façon. En passant par la lente échine Dodue à plaisir, jusques au Cul somptueux, blancheur divine. Rondeurs dignes de ton ciseau. Mol Canova ! jusqu’aux cuisses Qu’il sied de saluer encor. Jusqu’aux mollets, fermes délices. Jusqu’aux talons de rose et d’or ! Nos nœuds furent incoercibles ? Non, mais eurent leur attrait leur. Nos feux se trouvèrent terribles? Non, mais donnèrent leur chaleur. Quant au Point, Froide ? Non pas. Fraîche. Je dis que notre « sérieux » Fut surtout, et je m’en pourléche. Une masturbation mieux. Bien qu’aussi bien les prévenances Sussent te préparer sans plus, Comme l’on dit, d’inconvenances », Pensionnaire qui me plus. Et je te garde entre mes femmes * Du regret non sans quelque espoir De quand peut-être nous aimâmes Et de sans doute nous ravoir.
En conclusion, ce poème de Verlaine nous invite à réfléchir sur la nature paradoxale de l’amour et des désirs, nous poussant à explorer davantage ses œuvres riches et nuancées. N’hésitez pas à partager vos impressions sur ce texte poignant.

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