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À celle qui est Trop Gaie

Le poème ‘À celle qui est Trop Gaie’ de Charles Baudelaire, extrait de son recueil emblématique ‘Les fleurs du mal’, évoque les tumultes d’un amour intense mais douloureux. Écrit en 1857, ce texte mélange admiration et ressentiment, témoignant de la complexité des émotions humaines face à la beauté. L’œuvre de Baudelaire reste pertinente aujourd’hui, touchant au cœur des relations entre passion et souffrance.
Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.
Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.
Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l’esprit des poètes
L’image d’un ballet de fleurs.
Ces robes folles sont l’emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t’aime !
Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J’ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein ;
Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j’ai puni sur une fleur
L’insolence de la Nature.
Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l’heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,
Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,
Et, vertigineuse douceur !
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T’infuser mon venin, ma soeur !
Extrait de:
Les fleurs du mal (1857)
Ce poème nous pousse à méditer sur le paradoxe de l’amour, où la beauté peut engendrer douleur et convoitise. N’hésitez pas à explorer d’autres poèmes de Baudelaire pour découvrir encore plus de réflexions sur l’amour et la souffrance.

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