Christine de Pisan, figure emblématique de la poésie médiévale, présente dans ‘A Dieu, ma Dame, Je M’en Vois’ une exploration poignante des thèmes de l’amour et de la séparation. Ce rondeau captivant nous plonge dans l’intimité d’un adieu, mettant en lumière la beauté éternelle d’une dame aimée. À travers des vers empreints d’émotion, l’auteur nous rappelle la puissance des sentiments et la douleur de la distance. Ce poème résonne encore aujourd’hui, offrant une introspection sur les relations humaines et le passage du temps.
A
Dieu, ma dame, je m’en vois;
Cent fois a vous me recommande,
Je revendray dedens un mois.
Plus ne verray a ceste fois
Vo beaulté qui toudis amende;
A
Dieu, ma dame, je m’en vois.
Et de voz biens cent mille fois
Vous remercy,
Dieu le vous rende,
Ne m’obliés pas toutefois;
A
Dieu, ma dame, je m’en vois.
Dieu, ma dame, je m’en vois;
Cent fois a vous me recommande,
Je revendray dedens un mois.
Plus ne verray a ceste fois
Vo beaulté qui toudis amende;
A
Dieu, ma dame, je m’en vois.
Et de voz biens cent mille fois
Vous remercy,
Dieu le vous rende,
Ne m’obliés pas toutefois;
A
Dieu, ma dame, je m’en vois.
Ce poème de Christine de Pisan invite à réfléchir sur les complexités de l’amour et de la séparation. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cette poétesse remarquable et à partager vos réflexions sur ce rondeau touchant.