Le poème ‘À la Louange de Madame la Duchesse d’Alençon’ de Clément Marot est un bel hommage à la noblesse et à la vertu d’une figure emblématique de la cour. Écrit au 16ème siècle, ce poème reflète non seulement l’admiration de l’auteur mais également les valeurs de son époque. En parcourant ces vers, nous découvrons comment Marot élève la duchesse au rang d’un idéal féminin, alliant beauté, sagesse et chasteté.
Sans rien blâmer, je sers une maîtresse
Qui toute femme ayant noble hautesse
Passe en vertu, et qui porte le nom
D’une fleur belle, et en royal surnom
Démontre bien son antique noblesse.
En chasteté elle excède
Lucrèce,
De vif esprit, de constance et sagesse
C’en est l’enseigne, et le droit gonfanon,
Sans rien blâmer.
On pourrait dire : «
Il l’estime sans cesse.
Pour ce que c’est sa dame et sa princesse. »
Mais on sait bien, si je dis vrai ou non.
Bref, il ne fut en louable renom
Depuis mille ans une telle duchesse,
Sans rien blâmer.
Ce poème de Clément Marot nous invite à réfléchir sur les valeurs de la noblesse et de la vertu, tout en célébrant une figure historique d’importance. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Marot pour découvrir davantage la richesse de sa poésie.