Le poème ‘À la Rani de Jhansi’ d’André Velter est un hommage poignant à l’héroïne indienne qui a défié les colonisateurs britanniques. À travers des images vives et une atmosphère chargée d’émotion, Velter nous invite à réfléchir sur le sacrifice et la lutte pour la liberté. Ce poème reste significatif, car il donne une voix aux luttes historiques et met en lumière des figures emblématiques peu connues du grand public.
On n’est jamais si bien que dans une autre vie,
Loin de soi, loin de tout, en terrain découvert, À
Gwalior si l’on veut près du temple désert
De
Tali-Ka-Mandir où l’on est sans envie.
Le palais bat de l’aile.
S’il contemple le vide,
C’est qu’y tomber serait une fin trop brutale,
Trop vive pour le décor de légende fatale
Où la
Rani qui meurt tient d’une main avide
L’épée à embrocher l’Anglais et son empire.
La poussière a passé sur les ors, les émaux,
La gloire a pris congé en un dernier soupir.
Rien n’est triste pourtant et rien ne pousse au pire,
On dirait qu’un absent murmure mot à mot
Un refrain où la brume boit le sang et les os.
À travers cette œuvre, André Velter nous rappelle que le courage et la mémoire des héros perdurent au-delà du temps. N’hésitez pas à explorer davantage les écrits de cet auteur fascinant et à partager vos réflexions sur ce poème.