Le poème ‘A Londres au Crépuscule’ de Francis Etienne Sicard nous plonge dans une ambiance nocturne où la ville s’illumine sous les reflets du crépuscule. Écrit en 2011, ce poème allie des images saisissantes et une mélancolie délicate, tout en célébrant la beauté fugace de la vie urbaine. Découvrez comment Sicard évoque la rencontre entre passé et présent au cœur de la capitale britannique.
Les rues en diamants et leur soyeux pavage,
Comme des serpentins lâchés des toits obscurs,
Glissent, de pas en pas, le long de mers de murs,
Tapissés du soleil de vitrine en voyage.
Un bus à impériale et son rouge ramage
Croise une limousine aux fourreaux de noirs purs,
L’un éteignant le jour et ses rêves d’azurs,
L’autre incendiant la nuit d’une ivresse volage.
La Tamise soudain se pare de colliers,
Et Big Ben se maquille à l’or de ses aiguilles,
Chuchotant des dîners, fards des joailliers.
La magicienne alors entre de scène en scène
Soulevant les rideaux dont les tons de charmilles
Font frissonner la ville aux plaisirs des mécènes.
Extrait de:
Lettres de Soie Rouge, (2011)
Ce poème nous invite à réfléchir sur la magie d’une ville en constante évolution et nous encourage à explorer d’autres œuvres de Francis Etienne Sicard pour ressentir la richesse de sa poésie. Partagez vos impressions sur ce tableau lumineux de Londres.