François de Malherbe, poète éminent du 17e siècle, partage dans son poème ‘À Madame la Princesse de Conti’ une profonde gratitude envers la noblesse de cœur de la princesse. Écrite en 1619, cette œuvre est un exemple parfait des thèmes royaux et de l’admiration liturgique présents dans la poésie de l’époque. Ce poème invite le lecteur à explorer les sentiments d’allégeance et de respect qu’éprouvait l’auteur pour cette figure historique.
1619.
Race de mille rois, adorable Princesse,
Dont le puissant appui de faveurs m’a comblé,
Si faut-il qu’à la fin j’acquitte ma promesse,
Et m’allège du fait dont je suis accablé.
Telle que notre siècle aujourd’hui vous regarde,
Merveille incomparable en toute qualité,
Telle je me résous de vous bailler en garde
Aux fastes éternels de la postérité.
Je sais bien quel effort cet ouvrage demande :
Mais si la pesanteur d’une charge si grande
Résiste à mon audace et me la refroidit,
Vois-je pas vos bontés à mon aide paraître,
Et parler dans vos yeux un signe qui me dit
Que c’est assez payer que de bien reconnaître ?
Extrait de:
Poésies livre IV
En conclusion, ce poème émouvant de Malherbe nous pousse à réfléchir sur l’importance de la reconnaissance et de l’admiration envers ceux qui nous inspirent. N’hésitez pas à découvrir plus d’œuvres de cet auteur ou à partager vos réflexions sur ce poème unique.