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A Madame Lullin

‘A Madame Lullin’ est un poème de François-Marie Arouet Voltaire, célèbre écrivain du XVIIIe siècle. Dans cette œuvre, Voltaire aborde des thèmes profonds tels que la mortalité, l’amour et la nature éphémère de la vie. À travers une langue riche et mélancolique, il invite le lecteur à réfléchir sur la beauté des souvenirs et la fugacité de l’existence. Ce poème demeure significatif, car il touche des émotions universelles qui résonnent toujours dans notre compréhension du passage du temps.
Hé quoi ! vous êtes étonnée
Qu’au bout de quatre-vingts hivers,
Ma
Muse faible et surannée
Puisse encor fredonner des vers?
Quelquefois un peu de verdure
Rit sous les glaçons de nos champs ;
Elle console la nature,
Mais elle sèche en peu de temps.
Un oiseau peut se faire entendre
Après la saison des beaux jours;
Mais sa voix n’a plus rien de tendre,
Il ne chante plus ses amours.
Ainsi je touche encor ma lyre
Qui n’obéit plus à mes doigts;
Ainsi j’essaie encor ma voix
Au moment même qu’elle expire.
«
Je veux dans mes derniers adieux,
Disait
Tibulle à son amante,
Attacher mes yeux sur tes yeux,
Te presser de ma main mourante. »
Mais quand on sent qu’on va passer,
Quand l’âme fuit avec la vie,
A-t-on des yeux pour voir
Délie,
Et des mains pour la caresser?
Dans ce moment chacun oublie
Tout ce qu’il a fait en santé.
Quel mortel s’est jamais flatté
D’un rendez-vous à l’agonie?
Délie elle-même, à son tour,
S’en va dans la nuit éternelle,
En oubliant qu’elle fut belle,
Et qu’elle a vécu pour l’amour.
Nous naissons, nous vivons, bergère,
Nous mourons sans savoir comment;
Chacun est parti du néant :
Où va-t-il?…
Dieu le sait, ma chère.
La profondeur de ‘A Madame Lullin’ nous rappelle que chaque vie est un voyage rempli de souvenirs, d’amour et de mélancolie. Nous vous encourageons à explorer d’autres œuvres de Voltaire pour découvrir d’autres réflexions sur la condition humaine et l’art de la poésie.

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