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A Monseigneur le Reverendissime Cardinal Dubellay

Le poème ‘A Monseigneur le Reverendissime Cardinal Dubellay’ de Jacques Peletier du Mans révèle une réflexion profonde sur la valeur de l’art par rapport à celle de la nature. Écrit au XVIe siècle, il s’inscrit dans un contexte de renouveau littéraire où les poètes cherchent à redéfinir leur place au sein de la tradition classique. Ce poème attire l’attention par son empreinte signée par un des grands poètes de son temps, soulignant ainsi la tension entre aspirer à l’excellence artistique et reconnaître l’inégalable beauté de la nature.
D’autant que l’art peut moins que la Nature, Cest œuvre mien, qui sus le vif est pris, Est moins parfait et moins digne de prix, Que de Maron * la divine facture. Mais toy auquel j’en donne la lecture, Peut enhardir tellement mes espritz, Que le labeur lequel ay entrepriz Suivra de près la vive portraitture Virgile mesme onc n’y fust parvenu, Si Mecenas ne l’y eust maintenu. Fay donc ma plume aisée, prompte, agile, Qui le moyen, et le pouvoir en as : Car si je suis plus petit que Virgile, Aussi es tu plus grand que Mecenas. Qui d’un poëte entend suivre la trace En traduisant, et proprement rimer, Ainsi qu’il faut la diction limer, Et du françois garder la bonne grâce, Par un moyen luy conviendra qu’il face Egale au vif la peinture estimer L’art en tous pointz la Nature exprimer Et d’un corps naistre un corps de mesme face : Mais par sus tout met son honneur en gage, Et de grand’peine emporte peu d’estime Qui fait parler Pétrarque autre langage, Le translatant en vers rime pour rime : Que pleust aux Dieux et Muses consentir Qu’il en vinst un qui me peust démentir.
En conclusion, ce poème engage le lecteur à méditer sur la tension entre l’art et la nature, tout en rendant hommage à ceux qui inspirent la créativité. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Jacques Peletier du Mans pour approfondir votre compréhension de cette époque riche en réflexions poétiques.

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