Le poème ‘À Monsieur de Bei.I.Eville’ de Clément Marot, poète de la Renaissance, est une œuvre fascinante qui témoigne du profond respect et de la loyauté envers son destinataire. Écrit dans un style raffiné, ce poème illustre la quête d’écriture et la reconnaissance des talents littéraires à travers un hommage sincère. La netteté de son langage et la profondeur de ses thèmes continuent de résonner aujourd’hui, rappelant l’importance des valeurs humaines dans la poésie.
En attendant que plus grand œuvre fasse,
Pour présenter devant la claire face
De
Diana ,
Seigneur tant estimé,
Prends cet écrit mal poli et limé :
Et si lourd suis, mes offenses efface.
Si répondrai-je à ton envoi, qu’Horace
N’amenderait.
Voire mais, quand sera-ce?
Tu le sauras par ce rondeau rimé
En attendant.
Ce sera lors que ma
Muse trop basse
Se haussera pour louer l’outrepasse
En bruit et los qui par tout est semé.
Loyal
Amant très digne d’être aimé,
Veuille-moi mettre et tenir en sa grâce
En attendant.
Ce poème de Clément Marot nous invite à réfléchir sur la nature de la loyauté et de l’hommage. En explorant des œuvres similaires, vous découvrirez d’autres voix qui témoignent de l’époque et des sentiments humanistes si présents dans la poésie de la Renaissance.