Le poème « À Ses Amis, Auxquels On Rapporta Qu’il Etait Prisonnier » de Clément Marot, écrit au 16ᵉ siècle, est une œuvre captivante qui aborde le thème de la liberté face aux jugements erronés des autres. À travers des vers pleins d’esprit et de légèreté, Marot témoigne de sa vie joyeuse, loin des préoccupations d’une vie de prison. Ce poème résonne encore aujourd’hui pour ceux qui se battent contre les idées reçues et les malentendus.
Il n’en est rien, de ce qu’on vous révèle.
Ceux qui l’ont dit ont faute de cervelle,
Car en mon cas il n’y a méprison,
Et par-dedans ne vis jamais prison :
Doncqucs, amis, l’ennui qu’avez, ôtez-le.
Et vous, causeurs pleins d’envie immortelle,
Qui voudriez bien que la chose fût telle,
Crevez de deuil, de dépit, ou poison :
Il n’en est rien.
Je ris, je chante en joie solennelle,
Je sers ma
Dame, et me console en elle,
Je rime en prose (et peut-être en raison),
Je sors dehors, je rentre en la maison.
Ne croyez pas doneques l’autre nouvelle :
II n’en est rien.
En fin de compte, ce poème nous rappelle l’importance de la perspective et de la joie face à l’adversité. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Clément Marot et à partager vos réflexions sur ce poème inspirant.