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A un Sot Rimeur, qui Trop L’Importunait D’aimer
Le poème ‘A un Sot Rimeur, qui Trop L’Importunait D’aimer’ de Pernette du Guillet est une œuvre fascinante qui remet en question l’obsession pour la rime à travers un ton humoristique et critique. Écrite au 16ᵉ siècle, cette pièce illustre l’esprit aiguisé de l’auteur et son habileté à jouer avec les mots, tout en offrant une réflexion pertinente sur l’art poétique et ses travers.
Tu te plains que plus ne rimasse, Bien qu’un temps fut que plus aimasse À étendre vers rimassés, Que d’avoir biens sans rime assez : Mais je vois que qui trop rimoye Sus ses vieux jours enfin larmoye. Car qui s’amuse à rimacher À la fin n’a rien à mâcher. Et pource, donc, rime, rimache, Rimone tant et rime hache, Qu’avecques toute ta rimaille N’aies, dont tu sois marri, maille : Et tu verras qu’à ta rimasse Comme moi feras la grimace, Maudissant et blâmant la rime, Et le rimasseur qui la rime, Et le premier qui rimona Pour le grand bien qu’en rime on a. Et tu veux qu’à rimaillerie Celui qui n’aura maille rie ? Je te quitte, maître rimeur, Et qui plus a en sa rime heur, En rime lauds, en rime honneurs,
Ce poème nous pousse à considérer nos propres rapports avec l’écriture et la rigueur artistique. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Pernette du Guillet et à partager vos impressions sur cette réflexion sur la rime.