Dans le sonnet ‘Altruisme’ d’Alain Bosquet, l’auteur nous plonge dans une réflexion profonde sur l’existence humaine. Écrit au cœur du 20ᵉ siècle, cette œuvre aborde des thèmes universels tels que l’altruisme, la solidarité et la quête de justice. À travers des métaphores saisissantes et une langue poignante, Bosquet met en lumière le contraste entre l’individu et les luttes collectives de la société. Ce poème résonne encore aujourd’hui, invitant chacun à s’interroger sur son rôle et sa responsabilité envers autrui.
Moi je n’existe pas : c’est le peuple qui compte, et l’usine trop froide, et le pain trop salé, le métro dans le crâne et la lune moqueuse comme une pomme jaune où dort la
pourriture.
Moi je n’existe pas : je traduis la terreur
de la main qui se tend sans trouver d’autre main,
de l’oeil qui voudrait voir un œil venir à lui,
du mot perdu parce qu’un mot soudain lui manque.
Moi je n’existe pas : j’évoque la justice, le platane amical, la rosée qui est tendre, le travail devenant une fête au soleil.
Moi je n’existe pas : si mon absence émeut quelques-uns d’entre vous, c’est que je vais revivre, outil de chair dont vous ferez un bon usage.
En conclusion, ‘Altruisme’ d’Alain Bosquet nous pousse à réfléchir sur notre place dans le monde et sur l’importance de l’engagement envers les autres. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cet auteur ou à partager vos impressions sur ce poème significatif.