Sous le toit des Pyrénées la cité respire, entre brume et soleil compacté.
La pierre raconte les pactes anciens, la vapeur des thermes répond en écho.
Des clochers aux cols, chaque pas révèle un nom, une trace, une veine d’histoire.
Approche : la ville ouvre ses portes et ses silences comme on entrouvre un livre.
À la ville des pierres et des sources
Née du paréage de 1278, co-principauté qui défend sa lumière
Des églises romanes — Sant Esteve, Meritxell — gardent la mémoire et la lumière
Où Caldea fume et Grandvalira dore les pentes, saisons mêlant la lumière
Rues anciennes, boutiques hors taxe et marchés secrets offrent commerce et lumière
Réfuge des voyageurs, voie de passage et silence des frontières portent la lumière
Echo de cloches, parfum de résine et thé à la menthe forment la même lumière
Viens sentir l’air qui porte l’aube sur les crêtes et la suie des feux de bois.
Visiter, c’est entendre les récits de contrebande, d’hospitalité et de neutralité, tissés ici.
On descend des cols pour les bains, on gravit les sentiers pour l’histoire, on reste pour la douceur des pierres.
Andorre ouvre ses mains — patrimoine, montagnes et fêtes t’attendent comme un refuge.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche et poème narratif en vers rimés
Thèmes Abordés: mémoire historique (paréage de 1278, co-principauté), églises romanes, thermalisme, commerce et frontière
Atmosphère Évoquée: brume matinale, pierre grise et sapin vert, parfum de résine et thé à la menthe, cloches et murmure de marché
Invitation du Poète: découvrir le patrimoine, les sources thermales, les paysages de haute montagne et la vie quotidienne des vallées