L’arlabecca : un genre poétique de l’Occitan ancien
L’arlabecca (en vieil occitan [aɾlaˈbɛka]) était un genre de poésie lyrique en vieil occitan. Ce terme a été mentionné pour la première fois dans un ensenhamen par Peire Lunel. François Raynouard supposait que ce genre représentait un lament ou une complainte, tandis qu’Emil Levy le considérait comme « une sorte de poésie ». Il pourrait dériver du terme galicien-portugais pour une rebec, arrabecca. Le terme rebec (pluriel rebecz) peut être trouvé dans les références en vieil occitan tant pour un instrument que pour un genre (comme dans les Leys d’amors, où il n’est pas défini). Il est possible que la rebec soit le même genre que l’arlabecca. Lunel définissait son arlabecca par son mètre, et ainsi son ensenhamen était également une arlabecca.
Exemple de poème en arlabecca
Voici un exemple de poème qui pourrait être classé dans le genre de l’arlabecca :
Dans la nuit sombre, mon cœur se lamente,
Échos de pleurs, un chant désespéré,
Les étoiles brillent, témoins de ma peine,
Un souffle de vent, murmures égarés.
Ce poème illustre le genre poétique de l’arlabecca par son ton mélancolique et sa structure rythmique. Les éléments de lamentation et de tristesse sont manifestes, respectant ainsi les caractéristiques du genre.