Dans les pavés rouges d’Arras je marche, écoutant l’histoire qui respire entre les arcades.
Le vent porte l’odeur du pain chaud, des épices et le tintement des cloches au-dessus des marchés.
La ville porte ses batailles et ses veillées, mémoire creusée sous la terre comme dans ses façades.
Chant des places et des souterrains
Résonne le beffroi sur la Grand’Place, ses façades de brique rouge, doucement dorée
Remontent des carrières de Wellington où 1917 a gravé les noms et gardé la mémoire sacrée
Aux ateliers de dentelle et aux marchés, la mie dorée se mêle aux épices des ruelles animées
Sur le sommet du beffroi on embrasse le plat pays, les fêtes, les musées: la ville se donne et est donnée
En ces lignes la cité parle: ses victoires et ses blessures, ses artisans et ses veillées nocturnes.
Venez marcher sous les arcades, monter au beffroi, explorer la citadelle de Vauban et les carrières souterraines.
Arras vous attend, offerte en héritage de pierre, de pain, de sons et de lumière.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, ton lyrique et mélancolique
Thèmes Abordés: mémoire des conflits (1917), patrimoine (beffroi, Grand’Place, citadelle Vauban), artisanat, vie quotidienne
Atmosphère Évoquée: brique rouge dominante, odeurs de pain chaud et d’épices, sonnerie des cloches, marché animé, brume matinale
Invitation du Poète: gravir le beffroi pour le panorama, visiter la citadelle et les carrières, flâner sur la Grand’Place et goûter l’artisanat local