Dans le poème ‘Au Seigneur Christophle Plantin’, Guy Le Fevre de La Boderie rend hommage à l’art de l’imprimerie et à l’influence perdurable de Christophle Plantin, célèbre imprimeur du 16ᵉ siècle. L’œuvre explore les thèmes du temps, de la création et de l’immortalité littéraire, tout en utilisant des métaphores puissantes pour évoquer la précision et la beauté de l’imprimerie. Ce poème est une célébration de la culture écrite et un rappel de l’importance des artisans des mots.
Ainsi que le Soleil qui les ans nous compasse Au compas de son char l’autre ayant compassé, Vient compasser cestuy apres le viel passé Et d’un compassement l’un dedans l’autre enlace : Ainsi mon Encyclie où meins cercles j’embrasse, Au Compas de la plume ayant son Rond tracé, Afin qu’au cours des ans il ne soit effacé S’offre à ton grand Compas qu’encor il la retrace. Le Compas de Phebus entre tous les Flambeaus Seul des ans anelez mesure les aneaus ; Le Compas de Plantin bien planté en son centre Entre les Imprimeurs seul remporte le pris, Et pource je luy donne et mes Cercles écrits, Et ma FIGURE ELUE où mon nom sort et entre.
En contemplant ce poème, les lecteurs sont invités à réfléchir sur l’impact de l’imprimerie dans notre société et à redécouvrir l’œuvre de La Boderie ainsi que d’autres poètes de son époque. N’hésitez pas à partager vos impressions et à plonger plus profondément dans la richesse de la poésie française.