Je parcours Auckland comme on lit une carte faite de sel, de pierre et de vagues. Entre harbours et volcans, la cité s’ouvre en couches d’histoire et de chants. Ce poème mêle mémoire māori, traces coloniales, marchés et îles pour vous inviter.
Un chant pour la ville-port
Un port baptisé Waitematā où les ferries percent l’aube salée
Comme Rangitoto, le volcan jeune signe l’écume et l’îlot adoré
Kiosques, Queen Street et la flèche du Sky Tower dressent un fil doré
Les pōhutukawa en été, marchés épicés du Viaduct et du Victoria Market parfumé
Autrefois capitale (1841–1865), mémoire coloniale et récits toujours gravés
Navires vers Waiheke, vignobles, Pasifika en fête, la danse célébrée
Domaine du Musée, War Memorial et le Harbour Bridge gardent la ville aimée
Que l’on vienne pour Rangitoto ou pour un ferry au petit matin, la ville donne à voir et à sentir. Goûtez les cafés et les marchés, montez jusqu’au musée, laissez-vous porter par les festivals et par les sentiers volcaniques. Revenez, car chaque île et chaque rue raconte encore.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche, décliné en hommage versé et narratif
Thèmes Abordés: mémoire māori et période coloniale (capitale 1841–1865), patrimoine volcanique (Rangitoto), vie portuaire, migrations, arts et festivals (Pasifika)
Atmosphère Évoquée: brume marine du Waitematā, odeurs de sel et de marché, notes de café et de pōhutukawa, murmures de ferries et chants de tūī
Invitation du Poète: écouter la ville comme on écoute une vieille chanson, accepter le souffle des îles et des vignobles, dire un humble « je t’aime » à ses rues et à ses rivages