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Automne

Le poème ‘Automne’ de Philippe Delaveau est une œuvre poignante qui évoque la transition entre l’été vibrant et l’hiver austère. À travers des images saisissantes de la nature en déclin, Delaveau nous invite à réfléchir sur le passage du temps et la beauté fugace de la vie. Ce poème témoigne de l’harmonie entre l’homme et son environnement, tout en soulignant la solitude inhérente au voyage de l’existence.
L’automne jette aux balcons de la ville Les douceurs tristes des campagnes. Nous ne les verrons plus avant l’hiver; les hirondelles Sont parties; le feu noie les éteules de brouillards; L’arbre déploie dans le ciel blanc sa pourpre. Tu n’es rien Pour eux, un voyageur à peine, le solitaire dont la main Flatte l’échiné du cheval qui trépigne et le flanc du bouleau. Les orties croissent en bordure des pelouses. En bas du raidillon, les brebis continuent de lever Au moindre bruit leurs yeux trop doux, craignant Le boucher aux mains nues, quand le soir tombe, Rougissant les confins des vallées. Alors Les haies s’emplissent de bruits nocturnes dans le bocage; Les musaraignes ont quitté les champs; le loir Du grenier heurte aux murs sa tête aux dents luisantes. La sève s’en retourne à la terre endormir les ardeurs De l’été; le mica de l’insecte est déposé dans la caverne Molle de l’hiver, puisque descend — et toi-même Y peux-tu quelque chose? – la mort Que nous voulions traquer parmi les ronces, Habitante des flaques d’argile où l’eau se désapprend À chérir le rapide visage des promeneurs, Accoutumée depuis toujours à se glisser parmi les arbres, Pour rejoindre dans les nues d’éphémères gisants, Lorsque l’hiver chasse les bancs d’oiseaux des plages, Et que l’aube verse des larmes sur les dernières roses. II Dans le journal qui parle de décombres, Il jettera les épluchures des légumes, La chevelure terreuse de la pomme à cuire. Il me reste l’amour, dit la chanson, il me reste Le bel amour. Les faits divers Tordent leur encre autour des blancs du papier sale, Tandis qu’armé du croc de Vulcain, L’homme dont l’ombre croît sur les murs incertains, Irrite le vieux poêle qui tousse et craque. Dehors Les troupeaux de l’hiver immuable défilent sans bruit. Ciel de Bohême, ciel vagabond. Ici, du monde vaste, Nous retiendrons le nom de paix. Un feu de bois, le soir, nous servait de repère, Et la tasse de lait, mise à tiédir, Il la buvait si lentement Sous la pendule aux aiguilles agiles, Qu’un peu de temps s’estompait pour l’attendre.
En conclusion, ‘Automne’ est une méditation sur la beauté éphémère et la mélancolie qui nous touche tous. N’hésitez pas à explorer d’autres poèmes de Philippe Delaveau pour découvrir davantage son univers poétique riche et captivant.

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