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Autres Poemes et Sonnets

Stéphane Mallarmé, figure emblématique du symbolisme, nous invite à plonger dans son poème ‘Autres Poèmes et Sonnets’, une œuvre qui résonne profondément avec les questionnements sur l’amour et l’angoisse. Écrite à la fin du 19ᵉ siècle, cette poésie moderne utilise un langage complexe et évocateur, reflétant la beauté troublante de l’existence.
I Tout Orgueil fume-t-il du soir, Torche dans un branle ûˋtouffûˋe Sans que l’immortelle bouffûˋe Ne puisse û  l’abandon surseoir ! La chambre ancienne de l’hoir De maint riche mais chu trophûˋe Ne serait pas mûˆme chauffûˋe S’il survenait par le couloir. Affres du passûˋ nûˋcessaires Agrippant comme avec des serres Le sûˋpulcre de dûˋsaveu, Sous un marbre lourd qu’elle isole Ne s’allume pas d’autre feu Que la fulgurante console. II Surgi de la croupe et du bond D’une verrerie ûˋphûˋmû´re Sans fleurir la veillûˋe amû´re Le col ignorûˋ s’interrompt. Je crois bien que deux bouches n’ont Bu, ni son amant ni ma mû´re, Jamais û  la mûˆme Chimû´re, Moi, sylphe de ce froid plafond ! Le pur vase d’aucun breuvage Que l’inexhaustible veuvage Agonise mais ne consent, Naû₤f baiser des plus funû´bres ! û€ rien expirer annonûÏant Une rose dans les tûˋnû´bres. III Une dentelle s’abolit Dans le doute du Jeu suprûˆme û€ n’entr’ouvrir comme un blasphû´me Qu’absence ûˋternelle de lit. Cet unanime blanc conflit D’une guirlande avec la mûˆme, Enfui contre la vitre blûˆme Flotte plus qu’il n’ensevelit. Mais, chez qui du rûˆve se dore Tristement dort une mandore Au creux nûˋant musicien Telle que vers quelque fenûˆtre Selon nul ventre que le sien, Filial on aurait pu naûÛtre. Quelle soie aux baumes de temps Oû¿ la Chimû´re s’extûˋnue Vaut la torse et native nue Que, hors de ton miroir, tu tends ! Les trous de drapeaux mûˋditants S’exaltent dans notre avenue : Moi, j’ai ta chevelure nue Pour enfouir mes yeux contents. Non ! La bouche ne sera sû£re De rien goû£ter û  sa morsure, S’il ne fait, ton princier amant, Dans la considûˋrable touffe Expirer, comme un diamant Le cri des Gloires qu’il ûˋtouffe. M’introduire dans ton histoire C’est en hûˋros effarouchûˋ S’il a du talon nu touchûˋ Quelque gazon de territoire û€ des glaciers attentatoire Je ne sais le naû₤f pûˋchûˋ Que tu n’auras pas empûˆchûˋ De rire trû´s haut sa victoire Avec des royaumes ûˋpars Comme mourir pourpre la roue Du seul vespûˋral de mes chars. û€ la nue accablante tu Basse de basalte et de laves û€ mûˆme les ûˋchos esclaves Par une trompe sans vertu Quel sûˋpulcral naufrage (tu Le sais, ûˋcume, mais y baves) Suprûˆme une entre les ûˋpaves Abolit le mûÂt dûˋvûˆtu Ou cela que furibond faute De quelque perdition haute Tout l’abûÛme vain ûˋployûˋ Dans le si blanc cheveu qui traûÛne Avarement aura noyûˋ Le flanc enfant d’une sirû´ne. Mes bouquins refermûˋs sur le nom de Paphos, Il m’amuse d’ûˋlire avec le seul gûˋnie Une ruine, par mille ûˋcumes bûˋnie Sous l’hyacinthe, au loin, de ses jours triomphaux. Coure le froid avec ses silences de faux, Je n’y hululerai pas de vide nûˋnie Si ce trû´s blanc ûˋbat au ras du sol dûˋnie û€ tout site l’honneur du paysage faux. Ma faim qui d’aucuns fruits ici ne se rûˋgale Trouve en leur docte manque une saveur ûˋgale : Qu’un ûˋclate de chair humain et parfumant ! Le pied sur quelque guivre oû¿ notre amour tisonne, Je pense plus longtemps peut-ûˆtre ûˋperdument û€ l’autre, au sein brû£lûˋ d’une antique amazone.
En explorant ‘Autres Poèmes et Sonnets’, les lecteurs sont invités à réfléchir sur la nature éphémère de la beauté et de l’amour. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres de Stéphane Mallarmé pour enrichir votre appréciation de la poésie moderne.

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