Je parcours tes pierres au petit matin, quand la lumière hésite et dore les remparts. Les murailles d’Avila, classées au patrimoine mondial, portent les siècles comme un manteau d’ambre. Entre cloches et pins, la ville me parle en saveurs et en mémoire.
Cantique des pierres et des chemins
Voix des cloches de la cathédrale, accrochée aux remparts, écho des sièges et des jours d’or.
Image de Sainte Thérèse, née ici au XVIe siècle, son couvent embaume le pin et la prière d’or.
Les arcades du marché, la basilique de San Vicente et les palais portent la main des artisans d’or.
Au loin, la Sierra de Gredos veille; on vient pour les yemas, les processions et les panoramas d’or.
Je laisse mes pas au seuil des portes médiévales et je reprends un souffle venu des remparts. Viens écouter les cloches, goûter les yemas, marcher sur les murailles au coucher du soleil. Avila demeure, intacte et vibrante, une invitation à l’errance et à la mémoire.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en vers, acrostiche formel sur le nom de la ville.
Thèmes Abordés: mémoire historique, foi et mystique (Sainte Thérèse), patrimoine médiéval, artisanat et gastronomie locale.
Atmosphère Évoquée: pierre ocre, parfum de pin et de cire, son des cloches, lumière dorée au crépuscule.
Invitation du Poète: franchir les remparts, suivre les ruelles, goûter les yemas et contempler la Sierra de Gredos.