Sur la côte tanzanienne, je t’aime comme on aime un port qui porte le monde.
Bagamoyo s’éveille en mémoire: caravanes, dhows, ruines et chansons de taarab.
Ce poème-acrostiche est une lettre d’amour à tes pierres, tes marchés et ta mer.
Acrostiche de Bagamoyo
AAvec l’empreinte des Sultans d’Oman, les marchés se mirent en arc et s’ouvrirent sur la mer.
GGisent les pierres de Kaole, anciennes mosquées et tombeaux qui écoutent la mer.
AA l’ombre du Boma colonial s’écrivent les mémoires, puis s’allègent enfin vers la mer.
MMissionnaires et artistes ont planté des écoles, ateliers vivants qui respirent vers la mer.
OOmbres de la traite et tours de taarab: la ville transforme douleur et chant en mer.
YY passent parfums de clou de girofle, jasmin et thé à la menthe, chaque souffle revient à la mer.
OÔ voyageur, viens marcher sur les plages, les festivals et les récits anciens chuchotés à la mer.
Viens écouter Bagamoyo, où l’histoire se mêle au vent et devient musique.
Visite les ruines de Kaole, le vieux Boma, les ateliers de l’art et les marchés de la côte.
Laisse la ville déposer dans ton coeur l’odeur du jasmin, la force des pierres et la douceur de la mer.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Poème lyrique en acrostiche, voix personnelle et mémorielle.
Thèmes Abordés: amour pour la ville, mémoire de la traite et des caravanes, héritage swahili-omanais, colonialisme allemand, art et résilience.
Atmosphère Évoquée: dominante ocre et marine, senteurs de clou de girofle, jasmin et sel, sons de taarab, adhan lointain et clapotis des dhows.
Invitation du Poète: marcher les ruelles, visiter Kaole et le Boma, assister aux ateliers et festivals, et écouter la mer qui raconte l’histoire.