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Ballade des Pendus
La ‘Ballade des Pendus’ de Théodore de Banville est un poème profondément évocateur qui plonge le lecteur dans un univers où la mort et la beauté coexistent. Écrit à une époque où la poésie explorait des thèmes sombres et profonds, ce poème fait écho aux préoccupations humaines face à la vie et à la mort. À travers des images puissantes et saisissantes, Banville nous invite à contempler notre propre mortalité tout en reconnaissant la fascinante dualité de la vie.
Sur ses larges bras étendus, La forêt où s’éveille Flore A des chapelets de pendus Que le matin caresse et dore. Ce bois sombre où le chêne arbore Des grappes de fruits inouïs Même chez le Turc et le More, C’est le verger du roi Louis. Tous ces pauvres gens morfondus, Roulant des pensers qu’on ignore, Dans des tourbillons éperdus Voltigent, palpitants encore. Le soleil levant les dévore. Regardez-les, deux éblouis, Danser dans les feux de l’aurore. C’est le verger du roi Louis. Ces pendus, du diable entendus, Appellent des pendus encore. Tandis qu’aux deux, d’azur tendus, Où semble luire un météore. La rosée en l’air s’évapore, Un essaim d’oiseaux réjouis Par-dessus leur tête picore. C’est le verger du roi Louis. Envoi Prince, il est un bois que décore Un tas de pendus enfouis Dans le doux feuillage sonore. C’est le verger du roi Louis.
En conclusion, cette ‘Ballade des Pendus’ nous pousse à méditer sur la fragilité de l’existence et la beauté tragique qui l’entoure. Invitez vos amis à découvrir ce chef-d’œuvre de Banville et partagez vos réflexions sur ce que signifie réellement la mort et la mémoire.