Le poème ‘Beau Néant’ d’Alain Bosquet nous invite à une réflexion profonde sur la nature de l’existence et le confort que l’on peut trouver dans le vide. Écrit au 20ème siècle, ce poème questionne notre perception du bonheur et de l’identité à travers une approche originale et apaisante. À travers ses vers, Bosquet nous fait découvrir les richesses inexplorées du néant, offrant une perspective unique sur le sens de la vie.
pour
Robert
F.
Roeming
Je trouve le néant très confortable :
j’éprouve le bien-être
entre ses murs qui vagabondent,
ses toits qui s’ouvrent
pour inviter l’étoile à me rendre visite,
et ses fontaines
sans eau et sans musique.
Je suis heureux de n’avoir plus
le souci du bonheur.
Un chêne vient à ma rencontre :
«
Vous serez moi, je serai vous. »
Une cigogne ajoute :
«
Vous me feriez plaisir en volant à ma place. »
Exister ne m’est pas nécessaire.
Je n’ai ni forme ni prénom.
Je suis pierre le soir et plante le matin.
Ce qui subsiste
de ma raison ne peut plus s’insurger :
je ne suis pas définissable.
Le néant est si riche :
En conclusion, ‘Beau Néant’ nous pousse à méditer sur notre propre existence et la manière dont nous percevons le bonheur. N’hésitez pas à partager vos réflexions sur ce poème ou à explorer d’autres œuvres d’Alain Bosquet pour approfondir votre compréhension de cette poésie délicate.