Le poème ‘Bien Souvent Je Revois…’ de Théodore de Banville est une belle évocation des souvenirs d’enfance. Écrit à une époque où la simplicité de la vie rurale était chérie, ce poème nous transporte à travers une série d’images vibrantes qui célèbrent la beauté de la nature et l’innocence des jeunes années. À travers des descriptions vivaces de paysages et de moments partagés, Banville nous invite à ressentir la chaleur de nos propres souvenirs.
Bien souvent je revois sous mes paupiû´res closes, La nuit, mon vieux Moulins bûÂti de briques roses, Les cours tout embaumûˋs par la fleur du tilleul, Ce vieux pont de granit bûÂti par mon aû₤eul, Nos fontaines, les champs, les bois, les chû´res tombes, Le ciel de mon enfance oû¿ volent des colombes, Les larges tapis dãherbe oû¿ lãon mãa promenûˋ Tout petit, la maison riante oû¿ je suis nûˋ Et les chemins touffus, creusûˋs comme des gorges, Qui mû´nent si gaiement vers ma belle Font-Georges, û qui mes souvenirs les plus doux sont liûˋs. Et son sorbier, son haut salon de peupliers, Sa source au flot si froid par la mousse embellie Oû¿ je mãen allais boire avec ma séur Zûˋlie, Je les revois ; je vois les bons vieux vignerons Et les abeilles dãor qui volaient sur nos fronts, Le verger plein dãoiseaux, de chansons, de murmures, Les pûˆchers de la vigne avec leurs pûˆches mû£res, Et jãentends prû´s de nous monter sur le coteau Les joyeux aboiements de mon chien Calisto !
La richesse des souvenirs évoqués par Banville nous pousse à réfléchir sur notre propre passé. Ce poème est une invitation à redécouvrir les joies simples et les émotions profondes qui jalonnent notre enfance. Par conséquent, n’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cet auteur fascinant et à partager vos propres réflexions sur le sujet.