Le poème ‘Brise en Île-de-France’ de Jean Orizet explore la magie des petites choses du quotidien en pleine nature. Écrit dans un contexte où l’on valorise souvent les événements grandioses, Orizet nous rappelle la beauté des moments simples, où le vent et la brise appellent à la contemplation. À travers des scènes de la vie rurale, l’auteur nous invite à nous reconnecter aux éléments qui nous entourent et à apprécier le calme des instants passés sous un vieux poirier.
On parle, avec raison, du vent dans les voiles (l’émotion de le voir, pour la première fois, gonfler celles des jonques sur la mer de Chine). On évoque, à juste titre, le tonnerre des réacteurs (lassitude des tympans après un jour et une nuit de vol). On fait moins souvent allusion (pourquoi ?) à la brise qui se lève sur le plancher, puis dans les pattes des vaches broutant l’herbe d’Ile-de-France, tandis que les femmes cueillent des haricots verts au jardin, et que les enfants font une épicerie de quelques graines oubliées des oiseaux, sous le vieux poirier tout proche, à trois pas de l’automne. Cette brise-là, qui ne casse jamais rien, puisqu’elle a partie bée avec les frênes et les saules, a pourtant beaucoup voyagé, elle aussi. Mais les seules à le savoir sont les cigognes et les oies sauvages, celles qu’on oublie toujours d’interroger.
En lisant ‘Brise en Île-de-France’, laissez-vous porter par la légèreté de la brise et redécouvrez la sérénité de votre environnement. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Jean Orizet pour continuer cette quête de beauté et de simplicité.