Le poème ‘Brûles les Coqs et la Résine’ de Jean-Claude Renard invite le lecteur à une exploration riche et sensorielle de la mort et de la renaissance. Écrit dans un style qui mêle symbolisme et surréalisme, ce poème révèle la beauté d’une transformation profonde devant la douleur inéluctable de la vie. Renard, figure marquante de la poésie contemporaine, nous offre ici un regard unique sur les cycles de la nature et de l’existence.
La terre interne est douce contre la mort. Elle sonde ma bouche pour m’habiter. Les femmes l’ont lavée des taches de sang. Elles ont brûlé les coqs et la résine. Il ne reste que le vrai feu sur leurs mains. Ô poulpe blanc ! Ô grand corps écrit dans l’arbre ! O parole comme une orange pressée! Chaque chiffre fait un fruit frais devant moi. Le vent de la lune féconde mon cœur. Je change de nuit et d’homme avec la mer. Je prends le nom des pierres qui ressuscitent.
En somme, ‘Brûles les Coqs et la Résine’ est une réflexion sur la résilience face aux pertes de la vie. Ce poème transcende le simple motif de la mort pour embrasser la notion de renaissance. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Jean-Claude Renard et à partager vos impressions sur ce texte captivant.