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Bruxelles

Le poème ‘Bruxelles’ d’Arthur Rimbaud, extrait de ses ‘Derniers vers’, nous transporte dans un tableau vibrant de la ville belge. Écrit en 1872, alors que Rimbaud explore sa propre sensibilité artistique, ce poème capture l’essence d’une ville pleine de vie, tout en laissant transparaître une touche de mélancolie. À travers des descriptions saisissantes, Rimbaud évoque une harmonie subtile entre la nature et l’urbanisme, faisant de ce texte une œuvre incontournable pour tous les amateurs de poésie.
Plates-bandes d’amarantes jusqu’à
L’agréable palais de Jupiter.
– Je sais que c’est Toi qui, dans ces lieux,
Mêles ton bleu presque de Sahara !
Puis, comme rose et sapin du soleil
Et liane ont ici leurs jeux enclos,
Cage de la petite veuve !…
Quelles
Troupes d’oiseaux, ô ia io, ia io !…
– Calmes maisons, anciennes passions !
Kiosque de la Folle par affection.
Après les fesses des rosiers, balcon
Ombreux et très bas de la Juliette.
– La Juliette, ça rappelle l’Henriette,
Charmante station du chemin de fer,
Au coeur d’un mont, comme au fond d’un verger
Où mille diables bleus dansent dans l’air !
Banc vert où chante au paradis d’orage,
Sur la guitare, la blanche Irlandaise.
Puis, de la salle à manger guyanaise,
Bavardage des enfants et des cages.
Fenêtre du duc qui fais que je pense
Au poison des escargots et du buis
Qui dort ici-bas au soleil.
Et puis
C’est trop beau ! trop ! Gardons notre silence.
– Boulevard sans mouvement ni commerce,
Muet, tout drame et toute comédie,
Réunion des scènes infinie
Je te connais et t’admire en silence.
Extrait de:
Derniers vers (1872)
En conclusion, ‘Bruxelles’ nous invite à réfléchir sur la beauté éphémère de nos souvenirs et sur le lien entre l’art et la nature. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Arthur Rimbaud pour découvrir des réflexions profondes sur la vie et la création poétique.

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