Dans les rues anciennes la pierre raconte et je prête l’oreille, attentive aux strates du temps.
Le jasmin et le romarin se mêlent aux épices des marchés, la voix des cloches accompagne la marche.
Au crépuscule, les murs se parent d’une lumière qui retient les mémoires et les promesses d’errance.
Voici une ville qui s’offre comme un livre que l’on tourne avec des doigts émerveillés.
Chanson de pierre et de vent
Aux remparts médiévaux la Torre de Bujaco veille, sentinelle des siècles sous un ciel clair.
Chez l’Arco de la Estrella s’ouvrent palais et ruelles, le Palacio de los Golfines respire clair.
En la Concatedral de Santa María résonnent cloches et récits de reconquête, mémoire claire.
Ruelles d’ocre, marchés d’épices et jambon ibérique, le goût du terroir monte dans l’air clair.
Ensanglantée parfois par l’histoire, mais inscrite à l’UNESCO, la cité tient son ciel clair.
Sur la Plaza Mayor vibrent festivals et guitares, chemins vers Monfragüe et horizons clairs.
Approche sans hâte : chaque porte est une invitation, chaque pierre un récit à apprivoiser.
On vient pour le patrimoine, on reste pour les saveurs et le souffle du soir sur les tours.
À Cáceres, la ville et le visiteur tissent ensemble une transmission tendre et résolue.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche affectif et narratif
Thèmes Abordés: mémoire romaine (Norba Caesarina), reconquête médiévale, patrimoine UNESCO, vie quotidienne, gastronomie et festivals
Atmosphère Évoquée: ocre des pierres, parfum de romarin et jasmin, cloches au couchant, marché animé
Invitation du Poète: traverser les remparts, écouter les tours, goûter la terre et revenir avec des images durables