n’est le tien que s’il coule ou mal à ceux qui dorment à côté de leur propre corps
durs sont les rêves insectes
déroutés par la lumière
ou l’image avalant ses traces
dont les feuilles ignorent les bords pour que le décor te protège suivi de partout n’es personne
ombres évadées sur les quais quand l’une court je cours là où je me perdrai tu seras
l’idée recopiée d’un visage ou quand regardé trop fort il va fermer les yeux pour te voir
reflet des jours ou collection d’excès dont tu n’es pas la source avec toutes ces mains en trop
trouée je ne veux pas vous dire et dans un souvenir si proche même la rue n’est pas la bonne
au seuil d’agir tu écoutes la
brume immodeste le soleil
roule dans une épaisseur d’asphalte
offrant sa jeunesse égarée sur la tête argentée des vagues ne font qu’imiter le silence
mon nom est celui des îles découpées dit-il par le vent sur les affiches mon nom est celui de la même mer
quand s’envole le papier brûlé de l’eau et que les lézards filent entre les roues des cars comme des illusions d’optique
ou comme eux prêt à les saisir sont plus vraies que la vérité si lisible n’est pas ce qui reste
où il est mais sans disparaître puisse entraîné chacun dans son vouloir étonner la dernière
étoile est désir des matières ou ce mot plus nu que la vitre dont la route est la signature