Le poème ‘C’était affreux…’ de Francis Jammes, écrit au 20ᵉ siècle, dépeint avec une émotion poignante la souffrance des animaux destinés à l’abattage. En utilisant un langage évocateur, Jammes nous interpelle sur la compassion et le respect que nous devons avoir pour toutes les créatures. Ce poème reste significatif dans notre réflexion contemporaine sur les droits des animaux et la moralité de la consommation de viande.
C’était affreux ce pauvre petit veau qu’on traînait tout à l’heure à l’abattoir et qui résistait,
et qui essayait de lécher la pluie
sur les murs gris de la petite ville triste.
O mon
Dieu!
Il avait l’air si doux
et si bon, lui qui était l’ami des chemins en houx.
Ô mon
Dieu!
Vous qui êtes si bon,
dites qu’il y aura pour nous tous un pardon
— et qu’un jour, dans le
Ciel en or, il n’y aura plus de jolis petits veaux qu’on tuera,
et, qu’au contraire, devenus meilleurs,
sur leurs petites cornes nous mettrons des fleurs.
Ô mon
Dieu!
Faites que le petit veau
ne souffre pas trop en sentant entrer le couteau…
À travers ce poème, Francis Jammes nous invite à méditer sur la souffrance animale et sur notre responsabilité envers elles. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur sensible ou à partager vos réflexions sur ce sujet important.