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Chanson à Manger

Le poème ‘Chanson à Manger’ de Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers, écrit au début du 19ᵉ siècle, nous plonge dans un univers où la nourriture est reine. Avec une plume pleine d’humour et de légèreté, l’auteur évoque le plaisir simple et puissant que nous offre la gastronomie. Évoquant le rapport complexe entre l’alimentation et la vie, ce poème reste intemporel et résonne encore aujourd’hui dans nos esprits gourmands.
AussitÃīt que la lumiÃĻre Vient ÃĐclairer mon chevet, Je commence ma carriÃĻre Par visiter mon buffet ; À chaque mets que je touche, Je me crois l’ÃĐgal des dieux ; Et ceux qu’ÃĐpargne ma bouche Sont dÃĐvorÃĐs par mes yeux. Boire est un plaisir trop fade Pour l’ami de la gaietÃĐ : On boit lorsqu’on est malade, On mange en bonne santÃĐ. Quand mon dÃĐlire m’entraÃŪne, Je me peins la VoluptÃĐ Assise, la bouche pleine, Sur les dÃĐbris d’un pÃĒtÃĐ. À quatre heures, lorsque j’entre Chez le traiteur du quartier, Je veux toujours que mon ventre Se prÃĐsente le premier. Un jour, les mets qu’on m’apporte Sauront si bien l’arrondir, Qu’à moins d’ÃĐlargir la porte Je ne pourrai plus sortir. Un cuisinier, quand je dÃŪne, Me semble un Être divin Qui, du fond de sa cuisine, Gouverne le genre humain. Qu’ici-bas on le contemple Comme un ministre du ciel, Car sa cuisine est un temple Dont les fourneaux sont l’autel ! Mais sans plus de commentaires, Amis, ne savons-nous pas Que les noces de nos pÃĻres Finirent par un repas ? Qu’on vit une nuit profonde BientÃīt les envelopper, Et que nous vÃŪnmes au monde, À la suite du souper ? Je veux que la mort me frappe Au milieu d’un grand repas, Qu’on m’enterre sous la nappe, Entre quatre larges plats…. Et que sur ma tombe on mette Cette courte inscription : Ci-gÃŪt le premier poÃĻte Mort d’une indigestion.
Désaugiers nous rappelle avec humour que le plaisir partagé autour d’un repas est essentiel, même au seuil de la mort. Ce poème invite le lecteur à réfléchir sur ses propres plaisirs culinaires. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur pour découvrir davantage de joyaux de la poésie française.

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