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Chant de Désir

Le poème ‘Chant de Désir’ de Selma Meerbaum-Eisinger est une œuvre toucher le cœur, écrite en 1941. Dans un contexte historique troublé, Meerbaum-Eisinger capte l’essence du désir humain à travers la métaphore musicale. Ce poème évoque la douleur de l’absence et la quête de quelque chose de précieux qui semble toujours hors de portée, faisant résonner des émotions universelles parmi ses lecteurs.
Doucement, tu entonnes dans ton chant une musique Et tu as l’impression qu’il manque quelque chose. Et confusément tu cherches auprès de chaque note Si par hasard elle pourrait te dire Où l’on peut la trouver, où, quand, comment… Mais la première est bien trop pâle Et la seconde trop voluptueuse Et la troisième trop pleine de lointain… Bien trop pleine. Longtemps tu cherches : bémol, dièse, bémol Deviennent vivants sous tes doigts. Et soudain tu frappes une touche Mais il n’en sort aucun son. Et le silence est comme un sarcasme assourdi, Car tu le sais tout d’un coup : C’est cette note qui te manque. Si tes doigts la trouvaient, Alors s’évanouirait le sort de ta chanson, Et la fin ne serait plus si vide, si grise. Et tu frappes alors, frappes encore la touche, Tu te demandes bien d’où vient ce coup d’arrêt, Et tu cherches si ce n’est pas la moiteur de tes mains. Tes yeux mendient, pleins de désir. Aucune note ne vient, seule la solitude s’invite Dans la chanson, qui te semble si lourde et a si bien mûri. À cause de cette note non jouée tu auras éternellement peur, Peur du bonheur qui ne t’a qu’à peine touché Dans les nuits douces, lorsque la lune te berce Et que le silence ne comprend pas tes larmes. 9 janvier 1941 Extrait de: Traduit par Marc Sagnol
À travers ‘Chant de Désir’, Selma Meerbaum-Eisinger nous invite à réfléchir sur nos propres désirs non satisfaits et les silences qui pèsent dans nos vies. N’hésitez pas à explorer davantage son œuvre ou à partager vos réflexions sur ce poème poignant.

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