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Christine

Le poème ‘Christine’ de Charles Leconte de Lisle résonne avec une profonde mélancolie et une exploration des thèmes du deuil et de l’amour éternel. Écrit à la fin du 19ᵉ siècle, ce poème révèle les sentiments poignants d’une jeune femme pleurant la perte de son fiancé, illustrant l’héritage intemporel de l’œuvre de Lisle dans la poésie classique française. Plongez dans ce monde émotionnel pour découvrir la beauté et la tristesse de l’amour au-delà de la mort.
Une étoile d’or là-bas illumine
Le bleu de la nuit, derrière les monts.
La lune blanchit la verte colline :
– Pourquoi pleures-tu, petite Christine ?
Il est tard, dormons.
– Mon fiancé dort sous la noire terre,
Dans la froide tombe il rêve de nous.
Laissez-moi pleurer, ma peine est amère
Laissez-moi gémir et veiller, ma mère :
Les pleurs me sont doux.
La mère repose, et Christine pleure,
Immobile auprès de l’âtre noirci.
Au long tintement de la douzième heure,
Un doigt léger frappe à l’humble demeure :
– Qui donc vient ici ?
– Tire le verrou, Christine, ouvre vite :
C’est ton jeune ami, c’est ton fiancé.
Un suaire étroit à peine m’abrite ;
J’ai quitté pour toi, ma chère petite,
Mon tombeau glacé.
Et coeur contre coeur tous deux ils s’unissent.
Chaque baiser dure une éternité :
Les baisers d’amour jamais ne finissent.
Ils causent longtemps, mais les heures glissent,
Le coq a chanté.
Le coq a chanté, voici l’aube claire
L’étoile s’éteint, le ciel est d’argent.
– Adieu, mon amour, souviens-toi, ma chère !
Les morts vont rentrer dans la noire terre,
Jusqu’au jugement.
– Ô mon fiancé, souffres-tu, dit-elle,
Quand le vent d’hiver gémit dans les bois,
Quand la froide pluie aux tombeaux ruisselle ?
La voix de Christine désespérée nous rappelle que l’amour peut transcender même la séparation la plus définitive. Ce poème invite chaque lecteur à réfléchir sur la manière dont nous faisons face à la perte. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Charles Leconte de Lisle pour apprécier la richesse de ses réflexions sur la vie et la mort.

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