Le poème ‘Comme un Navire en Mer au Fort de la Tourmente’ d’André Mage de Fiefmelin incarne une métaphore puissante de la lutte intérieure de l’âme. Écrit dans un contexte de tourments personnels, ce poème résonne avec ceux qui traversent des épreuves et cherchent un chemin vers la paix. À travers des images évocatrices de tempêtes et de lumière divine, le texte invite les lecteurs à explorer la dynamique entre le désespoir et l’espoir.
Comme un navire en mer au fort de la tourmente,
Prêt à choquer les rocs par les vents agité,
Sitôt qu’un feu de joie a montré sa clarté,
L’air se tait, l’eau se calme, et l’orage s’absente,
La nef sans peur recourt sur sa première sente
Au rivage étranger qu’elle avait écarté,
Fait voile assurément, mire son nord quitté,
Et selon son dessein surgit au port contente,
Mon âme ainsi, battue et des vagues d’ennui
Et des rocs du malheur, périssait aujourd’hui
Au gouffre de ses maux, sans la faveur divine.
Ton oeil, mon feu de joie, ô
Dieu, m’a secouru,
Et ta main m’a d’enfer demi-mort recouru :
Ainsi vit qui en temps sent ta grâce bénigne.
En fin de compte, ce poème nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, la lumière peut surgir pour nous guider. Explorez davantage les œuvres d’André Mage de Fiefmelin pour découvrir d’autres réflexions sur la condition humaine.