Sur la corniche le ciel mêle bleu profond et ocre, le jasmin se mêle à la fumée du poisson grillé.
Les voix du marché de Madina et le roulis du port tracent une partition de tambours, d’adhan et de vagues.
Je recueille ici les strates coloniales, l’éveil d’une indépendance et la chaleur des étals pour les rendre chanson.
Conakry en promenades et en mémoire
Ombres hautes de la Grande Mosquée où l’adhan se mêle au djembé, chaque soir la prière devient chantée.
Née capitale au siècle dernier, puis témoin des espoirs de 1958, la cité porte l’histoire proclamée.
Allées du marché de Madina, étoffes et saveurs, le Palais du Peuple garde voix et parole colorée.
Kaloum prolonge la pointe, îles et plages appellent les voyageurs, le poisson grillé, la menthe et la brise infusée.
Résistante entre colonisation et coups, Conakry renaît aux premières lueurs, chaque aube est dorée.
Yoie les tambours, le jasmin, les artisans; venez pour le patrimoine, les festivals et la cité aimée.
Ainsi je marche et compose, gardien des pierres et des voix, des ruelles où le passé respire encore.
La ville offre ses monuments — la mosquée, le marché, les quais et les îles — comme autant de chapitres ouverts.
Partir vers Conakry, c’est choisir la musique, l’artisanat, la mer et la mémoire, revenir changé et apaisé.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en vers libres (acrostiche)
Thèmes Abordés: amour urbain, mémoire historique, décolonisation, résilience, patrimoine vivant
Atmosphère Évoquée: maritime et épicée — jasmin, poisson grillé, menthe, adhan et tambours au crépuscule
Invitation du Poète: franchir les quais, visiter la Grande Mosquée, arpenter le marché de Madina, explorer l’île de Tombo et goûter l’artisanat local