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Contes D’une Tête Tranchée

Rachida Madani, une voix émergente de la poésie moderne française, nous invite à plonger dans son poème ‘Contes D’une Tête Tranchée’. Ce texte riche en images évoque la mer comme symbole de renouveau et d’émotions intenses. À travers des métaphores puissantes, elle aborde des questions d’identité, de douleur et de recherche de liberté. Ce poème, ancré dans des expériences personnelles et collectives, résonne profondément avec ceux qui cherchent un sens et aspire à la renaissance.
(extraits) Deuxième conte XIV La mer est à nous la mer est à boire la mer tout entière se loge dans le creux de la main. Si tu te remplissais te barbouillais d’azur ? Si ton pied foulait la mer ? Si ta main apprenait les caresses océaniques ? Si les vagues sur ton corps ? Si les algues mêlées à ton désir ? Si le sel sur tes blessures ? Si la fureur de l’océan dans ton sang ? Si soudain tu renaissais ? Si soudain le rire ? Soudain l’été ? Soudain les plages de ton enfance et les chansons ? Si soudain tu voyais des deux yeux ? Si tu entendais des deux oreilles le cri de toutes les bouches ? Et si soudain tu te levais ? Et si tout aussi soudain tu te mettais à dire Non ? Troisième conte VII Par quelle déchirure voie de violence et de sang tu es entrée Soif dans ce corps sans ombre ? Vite une oasis un puits une trêve. La mort le rire aux côtes ]e rire aux griffes lance ses vautours sur mes épaules nues. Si je tombe le soleil frappe et des serpents de routes m’assaillent et dévoient mes caravanes. Si je tente vers le ciel un cri de rage et d’agonie mon appel se perd dans le silence toujours plus fort que la tempête. Mais allié au piège des sables mouvants mon cri rend impraticable le chemin de l’oubli. VIII Ce n’est pas un appel pour recueillir la pluie ni pour crever les citernes ni pour creuser un puits pas même pour rester stoïque comme une sentinelle au bord du gel. C’est un acte pour résumer les mots dans la bouche comme le tonnerre résume la colère des cieux. Après le cri elle se tait plus fort pour en mesurer la portée aux échos des grottes. Elle se tait pour souffler dans les canons vides soupeser les sacs de poudre et ajuster son tir. X Elle s’est barricadée car elle sait combien le désert est traître. Elle en fait un sablier et fixe son cou à la chute du dernier grain de cristal. En attendant elle place une mine dans chaque poème qu’elle lance sans savoir quel front il ira ruiner avant que dans sa bouche la parole lui soit reprise.
En conclusion, ‘Contes D’une Tête Tranchée’ nous pousse à réfléchir sur notre propre relation avec la mer et les défis de la vie. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Rachida Madani et à partager vos réflexions sur cette belle exploration poétique.

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