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Couplets sur la Jeunesse

Les ‘Couplets sur la Jeunesse’ de Jacques Delille, extraits de ses ‘Poésies fugitives’ publiées en 1807, capturent l’essence du printemps et le renouveau que représente la jeunesse. Par ce poème, Delille évoque non seulement les plaisirs de l’amour naissant mais aussi la majesté des temps anciens à travers les fêtes de la Grèce et de Rome. Éternisant l’importance de la jeunesse, ce poème demeure un classique incontournable pour ceux qui s’interrogent sur la beauté d’une période fugace de la vie.
Demandés par des jeunes gens de Saint-Diez, Qui donnaient une fête aux jeunes personnes de la ville. Le printemps vient, que tout s’empresse À fêter l’âge des amours : Quand sied-il mieux de chanter la jeunesse Que dans la saison des beaux jours ? Tout s’embellit par la jeunesse, Pour nous le fer arme ses mains ; Elle eut ses fêtes dans la Grèce, Elle eut ses jeux chez les Romains. Toi-même à la fête des Grâces, Vieillesse, parais à ton tour ; Comme l’hiver chauffe tes glaces Aux rayons naissants d’un beau jour. Ô toi, jeunesse séduisante, Ne refuse pas son doux prix Au poète heureux qui te chante ; Tu peux le payer d’un souris. Si la vieillesse obtient pour elle Quelque jour les mêmes faveurs, Pour rendre la fête plus belle, Jeunesse, fais-en les honneurs. Alors si j’y parais moi-même, Honore-moi d’un doux accueil ; Et que le chantre heureux qui t’aime Soit favorisé d’un coup-d’œil. Ainsi la complaisante Aurore, Au front jeune, au regard serein, Permet que le soir se colore De quelques rayons du matin. Mais, qu’entends-je ? Une voix chérie Prête à mes vers ses sons touchants ; Ce lieu charmant est sa patrie, Il a double droit à mes chants. Extrait de: Poésies fugitives (1807)
En célébrant la jeunesse, Delille nous pousse à apprécier les moments précieux de notre existence. Explorez davantage ses œuvres pour découvrir plus de réflexions sur la beauté de la vie et du temps qui passe.

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