Le poème ‘Crépuscule du Matin’ de Charles Van Lerberghe nous plonge dans une atmosphère chargée de nostalgie. Écrit à la fin du 19ᵉ siècle, à une époque de renouveau littéraire en France, ce poème résonne avec des thèmes de perte et de mémoire, révélant la beauté des instants fugaces. À travers une voix mystérieuse, l’auteur évoque des souvenirs d’enfance et l’évanescence de la vie, ce qui en fait une pièce incontournable de la poésie symboliste.
La voix qui sous les feuilles profondes chantait là,
Cette nuit, qu’une inquiète et tendre âme exhala,
Voilant de son sourire sa frêle grâce atteinte,
S’en est allée avec cette âme qui s’est éteinte.
Son mystérieux frisson dans l’aurore a passé.
Elle parlait d’Enfance, d’Ailleurs et du Passé.
C’était une voix d’ombre : maintenant elle est morte,
Et voici que les brises amicales l’apportent
Jusqu’ici, dans ces jardins vaporeux et déserts,
Semblable au doux murmure des vagues de la mer,
Lorsqu’elle se meurt, au loin, sur le sable des plages…
Un souvenir de nuit divine qui se propage
Et qui traîne encore dans le crépuscule bleu…
En conclusion, ‘Crépuscule du Matin’ nous invite à réfléchir sur la nature éphémère des souvenirs et la tristesse de la perte. N’hésitez pas à explorer d’autres poèmes de Charles Van Lerberghe pour approfondir votre expérience de sa poésie mélancolique.