Sur la presqu’île, la ville respire comme un coffre aux voix : souvenirs de ports, clameurs de marché et couchers qui incendient la Corniche. Ici se lisent des siècles — colonisation, combats et indépendance — sur chaque façade et chaque plage. Viens écouter la ville qui parle en musique et en sel.
Vers pour Dakar
Au sommet des Mamelles le Monument de la Renaissance veille depuis ses contours de bronze, rappelant que tu fus capitale de l’AOF en 1902 et que l’indépendance de 1960 a rouvert la mer.
Kermel et Sandaga mêlent épices, jasmin et mbalax, tandis que la Corniche récolte les pas des pêcheurs et des rêveurs au bord de la mer.
Aux salles d’IFAN et aux nuits de Dak’Art la langue des artistes sculpte l’espoir, tissant artisanat et modernité jusqu’à la berge et la mer.
Résistante après la bataille de Dakar de 1940, la cité reconstruit ses éclats entre mosquées, marchés et ports, toujours tournée vers la mer.
Approche, sens l’air salé mêlé aux épices et au thé à la menthe, marche du phare aux ruelles où la poésie se vend au marché. Visite Gorée pour la mémoire, marche la Corniche pour le souffle du large, assiste aux nuits d’art pour entendre la cité. Repars avec le goût du poisson grillé, la musique dans la peau et la promesse d’un nouveau coucher de soleil.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche affectif et historique.
Thèmes Abordés: mémoire de la traite (île de Gorée), colonisation et statut de capitale de l’AOF, bataille de 1940, indépendance de 1960, patrimoine, musique et artisanat.
Atmosphère Évoquée: océan et jasmin, marchés épicés, rythmes du mbalax, bruits de vague et adhan, lumière de crépuscule sur la Corniche.
Invitation du Poète: découvrir le patrimoine vivant (musées IFAN, marchés Sandaga, Kermel), sentir la ville au crépuscule, participer aux fêtes et aux expositions comme Dak’Art.