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Danger

Le poème ‘Danger’ de Carlo Bordini révèle les tourments d’une conscience troublée par les inégalités du monde. Écrit à une époque où les crises sociales et politiques émergent, Bordini nous invite à réfléchir sur notre propre bonheur face à la souffrance d’autrui. Ce texte engageant questionne notre rapport à la vie dans un monde empreint de détresse, tout en révélant la profondeur des émotions humaines.
Bien sÃŧr quand tu as compris dÃĐsormais
que nous de l’occident nous vivons sur la mort quotidienne de milliers de gens dans le tiers monde, et qu’il y a les guerres, les gens qui meurent de faim,
c’est une chose que je ne parviens pas
à m’Ãīter de la tÊte, quand je pense à ces choses je dis,
je ne parviens pas à m’Ãīter de la tÊte que je devrais Être plus heureux, que je devrais aller mieux, est-il possible je me dis que nous vivions dans le monde privilÃĐgiÃĐ du monde et que nous ne parvenions pas à profiter de la vie, mais nous restons là attroupÃĐs à engraisser comme des vers,
dans ce mutisme abstrus, et la seule solution est d’aller faire du sport,
comme disait le sublime Henry Kane
ÂŦ tous ceux qui ne vont pas faire du sport ont du ventre Âŧ
autrefois je baisais comme un dieu, mais maintenant je reste muet, et seul, et je me promÃĻne,
avec une veste au col en fausse fourrure,
quand tu sais oÃđ mÃĻnent toutes ces routes tu ne sais bien que tu ne peux aller nulle part,
ce n’est pas possible de porter dans son ventre les mÊmes dÃĐchirures, le contact qui se fait et se dÃĐfait,
brÃŧle est ardent et te provoque par intermittence des ÃĐlancements, il vaut mieux aller faire du sport, la pire des choses est la deuxiÃĻme partie de la torture,
refaire le chemin en sachant les sensations qui viendront, les diverses extases profondes, comme un puits, l’eau le coussin et l’espÃĐrance, leur courir derriÃĻre ne pas vouloir l’appeler ne pas y penser; et tout vivre comme dans une grande pensÃĐe, le danger;
tu sens le danger qui s’approche et s’insinue dans ton ventre, et puisque tu sais parfaitement dÃĐsormais ce que c’est c’est seulement du danger: cela n’a rien d’aventureux:
le docteur m’a dit que je dois mÃĒcher plus lentement les aliments; mais c’est trop tard dÃĐsormais;
toutes ces choses sont ÃĐcrites sous un signe hivernal, torrents de pluie gros nuages noirs il y a des choses qu’on doit ÃĐcrire l’ÃĐtÃĐ, d’autres l’hiver, et cela ce sont des choses ÃĐcrites l’hiver, la peur;
ce sont des sensations qui passent comme dans l’ÃĐther comme des nuages qui passent,
tu ne peux qu’en ramasser un morceau, le reste s’en va;
mais comment peux-tu rassembler ta peur,
et l’emmagasiner, ce n’est pas possible,
la troisiÃĻme partie de la torture est la pire,
quand tu sais la peur et sa rÃĐpÃĐtition, et que tu es en mesure de repenser aussi à la deuxiÃĻme;
danger comme une bande dessinÃĐe, ne t’enfonce pas dans ces choses dÃĐchirÃĐes, violentes, apprends à te retenir, j’ai
appris:
un de mes amis a toujours mal à la tÊte -comme un roman-photo, mais je n’ai jamais essayÃĐ de faire tenir toute la rÃĐalitÃĐ dans un systÃĻme, c’est pourquoi je n’ai pas mal à la tÊte,
et maintenant je marcherai longtemps dans les prÃĐs mouillÃĐs, avec des chaussures impermÃĐables, de fer, la quatriÃĻme partie de la torture
c’est le silence, la conscience de toi, et alors tu peux avouer parce que personne ne te le demande, tu es libre, le mal est seulement
tu sais que tu peux le vaincre;
tu es fort, homme, et au fond, tout compte fait, j’ai appris à mÃĒcher lentement;
il avait cette pÃĒleur malsaine qu’ont seuls les prÊtres et les rÃĐvolutionnaires, et il disait; tu vois comment tout le monde pourrait Être heureux, pendant que tout le monde dansait,
on voyait qu’il ÃĐtait trÃĻs tendu, il ÃĐtait pÃĒle, il attendait la rÃĐunion du prochain comitÃĐ central des chimistes-
j’ai eu environ trois phases de torture comme lui, parmi les marguerites violettes;
maintenant le mal est seulement danger, et c’est l’hiver -j’ai des vÊtements trÃĻs chauds, il pleut, j’ai peur; je devrais fumer moins mais ce n’est pas possible dans des moments comme ça,
c’est le petit matin maintenant sous peu j’irai accomplir un ÃĐtrange travail occidental-
j’apprends à me laver à l’eau chaude, et à ne pas penser trop;
j’ai à prÃĐsent la conscience d’Être regardÃĐ, maintenant, je marche en me sentant regardÃĐ, c’est l’hiver;
maintenant c’est l’hiver, il fait beau, le printemps prochain sera encore hiver, il fera beau;
(â€Ķ)
Ce poème nous incite à méditer sur notre place dans un monde fait de luttes et de souffrances. Les réflexions de Bordini résonnent avec force aujourd’hui; explorez davantage ses œuvres pour découvrir d’autres aspects de son univers poétique.

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