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Danse Astucieuse du Héron

Dans les eaux calmes d’un étang, un héron danse avec ruse et finesse, un ballet de survie et d’ingéniosité qui émerveille.

Au bord d’un lac serein, un héron s’éveillait,
Son envergure gracieuse les roseaux caressait.
Ses yeux scintillaient de l’esprit le plus fin,
Sur des eaux miroitantes, il traçait son destin.

Danse Astucieuse du Héron
Une fable en vers, tissée de sagacité,
Qui conte le périple d’une âme avisée.

Dans l’aurore naissante aux reflets d’argent pur,
Le héron contemplait l’horizon si sûr.
Un besoin pressant vient perturber son calme,
La faim, ce spectre ardent, le pousse vers la palme.

Sa démarche mesurée, un ballet élancé,
Silhouette parmi les joncs, alerte, il est guindé.
De ses pattes éthérées, il arpente le rivage,
Chaque mouvement compté fait de lui l’image
D’une noblesse perdue dans l’immense nature,
Qui dans la simplicité, trouve sa parure.

Avec patience, il guette la tendre frétillance,
L’eau douce lui offre la danse d’une espérance.
Ses yeux d’opale fixent, scrutent le fond liquide,
Sa prise bientôt sera de sa faim le remède.

Le monde sous l’eau frémit, vie cachée et fébrile,
Poissons et insectes nagent, ronde fragile.
Le héron, dans un éclair de grâce infinie,
Plonge, foudroyant l’espoir d’une vie si petite.

« Que c’est peu », se dit-il, « pour un estomac creux,
Ne puis-je attendre mieux ? » s’interroge-t-il, songeur.
Alors, dédaignant le festin mineur qui s’offrait,
Il choisit l’attente, pour un mets plus parfait.

Le soleil, dans sa course, montait haut dans les cieux,
Tandis que notre héron, immobile, patientieux,
Laisse encore et encore les proies couler entre ses doigts,
Préférant le fantasme à la chair, à chaque fois.

Les heures s’égrainent ainsi, le vent caresse les herbes,
Le héron majestueux reste vigilant, superbe.
Dans l’espoir obstiné d’une récompense plus grande,
Il refuse toute prise qui à ses pieds se pende.

Mais voici que le soir, drapant le monde de gris,
Arrive sans prévenir, changeant le paradis
En une scène d’ombre, où le héron navré,
Constate qu’attendre fut un jeu mal joué.

Car dans le ciel pourpre où les derniers rayons ploient,
Aucun festin suprême à son attente ne se noie.
L’estomac toujours vide, le cœur lourd de leçons,
Il comprend que l’avidité brise les horizons.

Dans l’écran de la nuit, le héron méditait,
Sur l’astuce et la sagesse d’une vie choyée.
Il apprit que l’attente peut coûter bien cher,
Et qu’un petit quelque chose vaut mieux que l’air amer.

La lune maintenant couvre le lac d’argent,
Et notre héron songe à l’aube en l’attendant.
Il saura désormais tempérer ses désirs,
Savourer les petites choses sans trop réfléchir.

Ainsi se termine, sur la toile étoilée,
La danse astucieuse du héron éclairé.
Face aux caprices de la vie, restons prudents,
Et goûtons chaque instant sans attendre davantage.

Même face à l’adversité, la sagesse et la ruse peuvent mener à la victoire, un enseignement précieux que nous offre la nature.

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