Le poème ‘De la Rue On Entend sa Plaintive Chanson’ de François Coppée nous plonge dans un tableau poignant de la vie d’une femme qui, malgré son apparence et son statut modeste, exprime une belle résilience. Écrit à la fin du 19ᵉ siècle, ce poème souligne les thèmes de la solitude, de la beauté intérieure et de la lutte quotidienne. À travers des images évocatrices, Coppée parvient à toucher le cœur du lecteur.
De la rue on entend sa plaintive chanson.
Pâle et rousse, le teint plein de taches de son,
Elle coud, de profil, assise à sa fenêtre.
Très sage et sachant bien qu’elle est laide peut-être,
Elle a son dé d’argent pour unique bijou.
Sa chambre est nue, avec des meubles d’acajou.
Elle gagne deux francs, fait de la lingerie
Et jette un sou quand vient l’orgue de Barbarie.
Tous les voisins lui font leur bonjour le plus gai
Qui leur vaut son petit sourire fatigué.
Ce poème nous rappelle l’importance de voir au-delà des apparences et d’apprécier la résilience des personnes souvent oubliées. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de François Coppée pour découvrir d’autres réflexions poignantes sur la condition humaine.