Le poème ‘De même que Rousseau jadis fondait en pleurs’ de François Coppée est une ode à la beauté des souvenirs et à l’impact des sensations sur notre bonheur. Écrit à la fin du 19ᵉ siècle, il reflète la quête de sérénité et l’émerveillement face aux petites choses de la vie. Dans cette œuvre, Coppée nous invite à explorer le lien entre le passé et le présent à travers des images poétiques riches et évocatrices.
De même que Rousseau jadis fondait en pleurs
À ces seuls mots : « Voilà de la pervenche en fleurs, »
Je sais tout le plaisir qu’un souvenir peut faire.
Un rien, l’heure qu’il est, l’état de l’atmosphère,
Un battement de coeur, un parfum retrouvé,
Me rendent un bonheur autrefois éprouvé.
C’est fugitif, pourtant la minute est exquise.
Et c’est pourquoi je suis très heureux à ma guise
Lorsque, dans le quartier que je sais, je puis voir
Un calme ciel d’octobre, à cinq heures du soir.
Ce poème nous rappelle que les souvenirs, bien que fugaces, peuvent apporter une joie inestimable. N’hésitez pas à explorer davantage l’univers de François Coppée et à partager vos réflexions sur ce texte poignant.