Je t’écris, Douala, en encre de port et d’algues,
où le Wouri respire épices, poisson fumé et makossa,
ma voix s’accroche aux façades coloniales et aux quais animés.
Acrostiche pour Douala, ville-amante
Offrant tes marchés centraux d’épices et de poisson fumé, makossa palpite dans l’eau
Un pont sur le Wouri, mémoire allemande puis française après la guerre, trace et drapeau sur l’eau
Au Doual’art les murs racontent artisanat, festivals et l’âge d’or du caoutchouc et du bois sur l’eau
Les bateaux glissent, la mangrove murmure, le pont du Wouri veille, commerce et paysage en eau
Amour ancien et résilient : viens voir l’architecture coloniale, la jetée et le crépuscule sur l’eau
Viens écouter la ville qui respire, sentir jasmin et fumée, toucher pierre et bois,
déambuler entre galeries et étals, goûter poissons grillés et saveurs du Littoral,
retourner chaque soir, riche du jour, avec Douala dans la paume.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Poème-acrostiche lyrique et narratif, tonalité élégiaque et célébrante.
Thèmes Abordés: amour pour la ville-port, mémoire des Duala, colonisation allemande puis française, commerce (palmier, caoutchouc, bois), art contemporain, vie quotidienne.
Atmosphère Évoquée: humide et épicée: couleurs d’encre et d’ocre, odeurs d’épices et de poisson fumé, sons de makossa, clameur de marché et souffle du fleuve.
Invitation du Poète: Visiter pour son patrimoine colonial à Bonanjo, le pont et l’estuaire du Wouri, le Marché Central, les galeries de Doual’art, la cuisine de rue et les festivals de musique.