Sur la colline, les pierres d’ocre racontent une fondation numide et des conquêtes romaines,
le souffle du vent porte le jasmin et le thé à la menthe entre les arcades,
entre théâtre et mausolée se déploie une ville-classée, mémoire offerte au regard.
À Dougga, les pierres se répondent
Offrant son Capitole au ciel, le marbre et la pierre chantent l’empire dorée
Une scène suspend le temps — le théâtre applaudit les siècles et l’écho est dorée
Garde le Mausolée d’Atban, les inscriptions brisent le silence des conquêtes dorée
Grâce au temple de Saturne et aux rues, la vallée du Medjerda se pare, vaste et dorée
Au patrimoine inscrit par l’UNESCO, chaque pierre invite à marcher, toucher, contempler dorée
Visiter ici, c’est écouter des siècles qui parlent en pierres chaudes,
c’est sentir la poussière d’ocre, le jasmin et le murmure des cigales,
redescendre vers le paysage, carnet à la main, le cœur apprivoisé par l’histoire.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, tonalité lyrique et méditative
Thèmes Abordés: mémoire historique, fondation numide, intégration romaine, patrimoine et paysage
Atmosphère Évoquée: ocre et doré, senteurs de jasmin et de menthe, bruissements de cigales et d’échos antiques
Invitation du Poète: parcourir les ruines, écouter les pierres et se laisser porter par les panoramas du Maghreb